16 déc. 2008

Il ne manquerait plus que le Père Noël n'existe pas !

C’est la crise ! Dans les media, dans les foyers, dans les magasins, 2 mots récurrents : crise et morosité.

A croire que l’on vient de s’apercevoir que rien ne va plus …

Pourtant ça fait déjà un moment qu’on nous répète sans arrêt :
Qu’on ne doit plus fumer dans les restaurants, ni ailleurs d’ailleurs …c’est mauvais pour la santé,
Qu’on ne doit plus boire et conduire…a-t-on encore le droit de boire en faisant la fête ?,
Qu’on doit manger plein de légumes et de fruits alors qu’on aime que les pâtes et les frites ( toujours pour la santé),
Qu’on doit faire du sport au moins 3 fois pas semaine (le plus dur étant évidemment de trouver le temps…),

Qu’on doit beaucoup travailler à l’école( pour avoir un bon boulot),
Puis travailler dur après ( pour le garder et sans garantie…),
Faire des économies pour les temps plus difficiles et pour la retraite ( à condition toutefois de les placer au bon endroit …),
Qu’il ne faut plus utiliser les produits de beauté qu’on utilise depuis 20 ans (ils sont toxiques …),
Qu’il faut limiter les déodorants ( ça pourrait peut être provoquer des cancers…),
Qu’il ne faut plus utiliser que des produits bio dans sa maison ( toujours pour éviter les cancers…)
Qu’il faut baisser le chauffage ( et tant pis si on a froid)
…….

SSTTTTOOOOOOP ! ça suffit !


A les écouter, on se dirait presque que la solution serait d’être mort... ça éviterait de risquer de mourir ou d’être malheureux !
Eh bien non, on est vivant et bien vivant et comme tout le monde sait : on ne vit qu’une fois alors essayons de ne pas la gâcher.

Et maintenant, si malgré tout ça, on se faisait quand même plaisir ?

Parce que même en temps de crise, le plaisir reste une valeur sure et pas chère ! Il ne faut pas grand-chose pour voir la vie autrement…

Fermez les yeux et rappelez-vous

L’odeur du vin chaud et de la cannelle qui envahie nos papilles et entraîne un engourdissement régressif de nos sens ;
Le partage d’un thé brûlant autour de quelques crêpes, la course des enfants dans l’escalier sentant le beurre fondu dans la poêle et criant tous ensemble : je peux les faire sauter ? ;
Le sapin de Noël que nous aurions voulu tel qu’on peut les voir dans les magazines de déco et qui finit irrémédiablement tous les ans avec l’intégralité des boules de Noël accumulées depuis des années ;
Le scintillement des loupiotes multicolores se reflétant dans les boules tout aussi multicolores ;
L’attente fébrile des enfants et des plus grands pour des cadeaux qu’ils ont pourtant choisis et pour lesquels il n’y a plus aucune surprise ;
L’attente de la neige et l’excitation des plus jeunes quand elle arrive ;
La flamme vibrante des bougies « parfum pain d’épice ou orange cannelle » que l’on ne manque pas d’allumer dès que la lumière baisse ;
Le plaisir de partager avec des amis un bon pot-au-feu autour d’une bonne bouteille de vin ;
Les soirées autour du piano ou de la guitare, à chanter, souvent faux, mais jusqu’à pas d’heure ;
Le repas de Noël en famille…on l’on mange trop et l’on s’embête parce qu’on a rien à dire à son voisin, mais que l’on ne rate pourtant jamais.

C’est décidé, finalement le sapin, je vais quand même aller l’acheter, même si on en profite qu’une semaine !

Et pour le réveillon, on mangera des moules à la place des huîtres…et après ? on n'en sera pas plus malheureux !

Et on attendra le Père Noël !

Non mais ! Il ne manquerait plus que le Père Noël n’existe pas ….

 
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