16 déc. 2008

Il ne manquerait plus que le Père Noël n'existe pas !

C’est la crise ! Dans les media, dans les foyers, dans les magasins, 2 mots récurrents : crise et morosité.

A croire que l’on vient de s’apercevoir que rien ne va plus …

Pourtant ça fait déjà un moment qu’on nous répète sans arrêt :
Qu’on ne doit plus fumer dans les restaurants, ni ailleurs d’ailleurs …c’est mauvais pour la santé,
Qu’on ne doit plus boire et conduire…a-t-on encore le droit de boire en faisant la fête ?,
Qu’on doit manger plein de légumes et de fruits alors qu’on aime que les pâtes et les frites ( toujours pour la santé),
Qu’on doit faire du sport au moins 3 fois pas semaine (le plus dur étant évidemment de trouver le temps…),

Qu’on doit beaucoup travailler à l’école( pour avoir un bon boulot),
Puis travailler dur après ( pour le garder et sans garantie…),
Faire des économies pour les temps plus difficiles et pour la retraite ( à condition toutefois de les placer au bon endroit …),
Qu’il ne faut plus utiliser les produits de beauté qu’on utilise depuis 20 ans (ils sont toxiques …),
Qu’il faut limiter les déodorants ( ça pourrait peut être provoquer des cancers…),
Qu’il ne faut plus utiliser que des produits bio dans sa maison ( toujours pour éviter les cancers…)
Qu’il faut baisser le chauffage ( et tant pis si on a froid)
…….

SSTTTTOOOOOOP ! ça suffit !


A les écouter, on se dirait presque que la solution serait d’être mort... ça éviterait de risquer de mourir ou d’être malheureux !
Eh bien non, on est vivant et bien vivant et comme tout le monde sait : on ne vit qu’une fois alors essayons de ne pas la gâcher.

Et maintenant, si malgré tout ça, on se faisait quand même plaisir ?

Parce que même en temps de crise, le plaisir reste une valeur sure et pas chère ! Il ne faut pas grand-chose pour voir la vie autrement…

Fermez les yeux et rappelez-vous

L’odeur du vin chaud et de la cannelle qui envahie nos papilles et entraîne un engourdissement régressif de nos sens ;
Le partage d’un thé brûlant autour de quelques crêpes, la course des enfants dans l’escalier sentant le beurre fondu dans la poêle et criant tous ensemble : je peux les faire sauter ? ;
Le sapin de Noël que nous aurions voulu tel qu’on peut les voir dans les magazines de déco et qui finit irrémédiablement tous les ans avec l’intégralité des boules de Noël accumulées depuis des années ;
Le scintillement des loupiotes multicolores se reflétant dans les boules tout aussi multicolores ;
L’attente fébrile des enfants et des plus grands pour des cadeaux qu’ils ont pourtant choisis et pour lesquels il n’y a plus aucune surprise ;
L’attente de la neige et l’excitation des plus jeunes quand elle arrive ;
La flamme vibrante des bougies « parfum pain d’épice ou orange cannelle » que l’on ne manque pas d’allumer dès que la lumière baisse ;
Le plaisir de partager avec des amis un bon pot-au-feu autour d’une bonne bouteille de vin ;
Les soirées autour du piano ou de la guitare, à chanter, souvent faux, mais jusqu’à pas d’heure ;
Le repas de Noël en famille…on l’on mange trop et l’on s’embête parce qu’on a rien à dire à son voisin, mais que l’on ne rate pourtant jamais.

C’est décidé, finalement le sapin, je vais quand même aller l’acheter, même si on en profite qu’une semaine !

Et pour le réveillon, on mangera des moules à la place des huîtres…et après ? on n'en sera pas plus malheureux !

Et on attendra le Père Noël !

Non mais ! Il ne manquerait plus que le Père Noël n’existe pas ….

27 nov. 2008

Ridiculous Turkey...Happy Thanksgiving !

Aujourd'hui, c'est Thanksgiving.

ce n'est plus de New York que j'en parlerai mais de ma maison bruxelloise...en effet, je ne résiste pas au plaisir de vous souhaiter un Joyeux Thanksgiving dont vous n'avez probablement rien à faire puisque vous n'êtes pas américain...avec cette dinde ridiculement décalée...un régal



26 nov. 2008

White Winter Hymnal...

Petite digression avant de finir sur New York…

Le 20 novembre, il y avait à Bruxelles comme un air de Côte Ouest. Non pas le feuilleton à rallonge, ersatz de Dallas, mais la vrai côte ouest américaine.

L’Ancienne Belgique était à guichet fermé en ce jour de Saint V ( ou pour tous ceux qui ne sont pas belge, « jour de bizutage universitaire» ) pour un groupe encore inconnu il y a peu et qui commence depuis quelques mois à faire parler de lui : les Fleet Foxes



Il est fascinant de voir que ce groupe de barbus à chemises à carreaux, dont les chansons ne passent pas à la radio, arrive à susciter un tel engouement sur toute leur tournée US et européenne ! Toutes les dates sont « sold out » et les articles élogieux remplissent les pages des magazines. Mais, il est vrai que la mode est aux « Sébastien Tellier et Sébastien Chabal »… et que leur EP " Sun giant" et le CD "Fleet Foxes" sont d'une richesse musicale rare.


Tous les critères sont donc réunis pour une réussite annoncée !



Donc en ce 20 novembre, l’AB était remplie, les 2 balcons ouverts et noire de monde.

Quant à 20h15 arrive une espèce d’extra-terrestre grunge neurasthénique, d’un dynamisme capable d’endormir une salle de 2000 personnes ! Nous nous sommes presque demandés si il ne s’agissait pas d’un amateur, tout juste sorti du public et voulant gratter un peu !


Eh bien, erreur, c’était un « vrai » musicien dont le nom est J.Tillman et qui est, par ailleurs, et avec un étonnement certain, le nouveau batteur de Fleet Foxes , ce qu’à mon avis il devrait rester et ne pas tenter d’aller sur le devant de la scène !

Musique folk sans grand intérêt, chanteur ...sans grand intérêt non plus...aucun charisme, RIEN

Le summun est le moment où une jeune femme évanescente s’est mise à tâter du tambourin avec moins de fougue qu’un enfant de 3 ans à une fête d’école, et quand le guitariste ( électrique) s’est assis, après avoir joué un morceau debout ( très fatiguant !), les mains croisés sur les genoux…un véritable morceau d’anthologie …



Avec ce petit aperçu musical…juste pour le plaisir...tout un programme !



Mais bon, certains ont eu l’air d’aimer (dont les critiques…), la plupart sont restés polis même si ils n’avaient pas l’air très convaincu, les autres sont partis boire une bière ( c’est la Belgique, une fois !)…en tout cas, encore une 1ère partie qui ne nous laissera pas un souvenir impérissable, quoi que nous avons bien ri devant le phénomène !

Enfin, arrive Fleet Foxes. Le groupe de 5 barbus nous a littéralement enchanté avec leurs mélodies que tout le monde qualifie à juste titre de pastorales.
Il ne manquait que le feu de bois pour se laisser entraîner dans un univers tout autre que celui de la grise Belgique en ce mois de novembre.
Robin Pecknold chante tout en finesse et délicatesse en évitant la niaiserie et la ringardise.
La salle est silencieuse et enthousiaste en même temps, et il y a réellement de quoi. Les mélodies sont travaillées et limpides, la voix de R.Pecknold d’une douceur dynamique.
Evidemment, ce n’est pas un concert d’Iggy Pop… mais les Fleet Foxes arrivent malgré tout à donner une dynamique intéressante qui oblige tout à chacun à finir par se trémousser ( doucement ) en rythme.


Et comme Fleet Foxes n’est pas Madonna, nous avons eu le droit à des reprises magnifiquement interprétées, notamment quand Robin Pecknold restera sur scène, seul, retirant la prise jack de sa guitare sèche et dans un noir quasi complet…un moment de grâce.

Et annoncer le week-end blanc, impossible de ne pas vous recommander d’écouter le magnifique White Winter Hymnal, tout à fait de saison et dont la mélodie ne peut que vous transporter dans un imaginaire de grandes étendues enneigées.



Et comme une coîncidence, dimanche tempête de neige sur Bruxelles …je vous offre ces quelques vues prise de la fenêtre …comme un avant goût d’un Noël blanc…




18 nov. 2008

New York part 6. hype and trendy ! suite

2ème étape - Conversation avec ses pieds


Avant tout un peu d’histoire :



Converse est une vieille marque puisqu’elle date de 1908. Initialement conçus pour faire du sport, du basket, les converses sont des chaussures techniques ! Les ancêtres des Nike et Adidas en quelque sorte...

Bon, Converse est une marque très à la mode en Europe donc chère ; entre 60 et 80€ pour une chaussure en tissu, voilà encore un exemple de très bon marketing ; ça vaut les maillots de bain à 300€ pour 2 petits bouts de tissu insignifiant !

Bref, là aussi il y avait de la demande…et aux US il y a de l’offre ! Des converses, on en trouve dans tous les magasins…mais pas au pied des gens. J’ai fait l’expérience…pendant une après midi j’ai regardé les pieds des New Yorkais…personne n’a de converses aux pieds !
Ici, ce n’est pas « trendy », d’ailleurs, ce n’est même pas cher, pas plus de 40$ la paire (avec le change du dollar…autant dire que c’est le prix d’une paire de vulgaire basket chez Eram ou Prodi !)
Et d’ailleurs, dans les magasins, on entendait parler uniquement le français !

Par contre, il y a du choix…et c’est là que réside le problème, lesquelles prendre ? tout est sujet à sortir un nouveau motif, du plus touristique ( la carte du métro de NYC) au plus rock ( Nirvana revival), du plus niaiseux ( des cœurs brillants encore et plus encore) au plus psyché, à pois, zébrés, ! bref, chez Converse, tout est possible.





Alors puisque c’était Halloween, on a choisi couleur locale…A ma connaissance, ce modèle est sorti uniquement aux USA…c’est une exclu !

Bon, c'est pas évident à porter toute l'année..c'est un peu comme si, en vacances sur la Côte d'Azur, vous portiez des Converses avec le Père Noël et des boules de Noël...mais comme vous en avez plusieurs paires, alors ce n'est pas très important, non ?


Alors, finalement, mode ou pas, trendy ou ringard, Converse c’est terriblement mordant …


3ème étape : Victoria’s Secret : rien que pour vous, les hommes


Ah ! Victoria’s Secret…ça ne parle peut être pas à beaucoup d’entre vous, mais c’est LA marque de lingerie américaine !
Pourquoi LA marque de lingerie américaine ?

Simplement parce qu’ils s’offrent des défilés avec les mannequins les plus prometteurs de la planète ( Heidi, Naomi & co, toutes y sont passées ), défilés musicalisé par les plus grands ( Justin Timberlake, Phil Collins…)…

Puis ils mettent une télé en vitrine des magasins, diffusant le défilé ( autant préciser qu’il y a toujours du monde devant la vitrine) et placarde les top models en petites tenues en façade…bref, les garçons adhèrent et les filles rentrent.




Désolé les garçons…j’avais trouvé le défilé 2007 en image mais je n’arrive pas à copier la vidéo…

Encore du bon marketing que cette affaire là !

Parce que quand on rentre, on est un peu déconvenu…ce n’est vraiment pas le rayon lingerie du Printemps Haussman !
Imaginez vous vous plonger dans le tiroir de petites culottes de Barbara Cartland…il suffit de fermer les yeux 30s pour visualiser ce que ça peut donner !
Et quand ce n’est pas rose ou noir et froufrouteux, c’est du Etam lingerie, au mieux…




Mais quand même soyons honnête et un peu franchouillard, ça ne vaut pas nos bonnes marques français, non ?


17 nov. 2008

New York part 6. hype and trendy !


En réalité, pourquoi va-t-on à New York ?

Certain diront que c’est pour les musées ; d’autres pour l’architecture…mais si l’on creuse un peu, tout le monde racontera avoir ramené un tas d’objets purement commerciaux ou de marques à la mode et non pas le catalogue de l’exposition « hyper hype » du Museum of Contemporary Art !

Normal, New York est le temple de la consommation et de la marque. D’ailleurs, quand nos amis ont su que nous y partions…la liste de course s’est allongée au fur et à mesure que la date de notre départ se rapprochait :
Abercrombie, ipod, iphone, Nokia, Converse, Hillfiger …un véritable catalogue de marque

IL est un fait que les américains sont bons en marketing et ils mettent de réels moyens pour soutenir leurs marques phare.
Il suffit de se promener sur Time Square pour se rendre compte de la puissance des grandes marques américaines.
Un étalage tel le menu d’un Mc Do local ou la carte d’un Starbuck

Alors commençons le shopping :

1er étape : ABERCROMBIE & FITCH

Etonnant ! la marque est essentiellement connue en Europe par les Ados, plutôt les grands, et par les trend setters.
En fait, C’est une marque HYPER BRANCHEE !
D’ailleurs, il y a très peu de magasin ici, en vieille Europe, un à Londres et peut être bientôt un à Paris , peut être, et pas avant 2010 semble t il ; c’est d’ailleurs pour cela que c’est hyper branché. C’est un principe de base du marketing …il faut créer de la rareté !


Alors c’est quoi Abercrombie & Fitch ?

Tout le concept réside dans le magasin ( parce que les vêtements c’est du sportwear à la Gap…et tout aussi cher).Et aussi, dans le casting. Non, non, je ne parle ni de show business, ni de mannequinat…juste de vendeurs d’une marque de fringues hyper branchées.

Et oui, quand on passe la porte du magasin Abercrombie & Fitch, on se retrouve face à un bel éphèbe, muscles luisants et huilés (je le sais car il était torse nu ! ), super sexy.
D’ailleurs, pourquoi est-il à ce point déshabillé, vêtu uniquement de son jean et de tongs ? Peut être que finalement Abercrombie ce n’est pas si terrible comme marque de vêtement…

Immédiatement, une jolie fille armée d’un polaroïd nous saute dessus et veut immortaliser ce moment de très bon goût…la photo d’une fille ordinaire avec un top model...un collector dans les albums photos de vacances ; j’aurais peut être dû céder à la tentation, juste histoire de pouvoir mettre ça sur le blog !


A partir de ce moment, on peut entrer dans l’antre de la mode branchée. Tout de suite, on se retrouve assommé par la techno qui hurle et par l’ambiance si sombre du magasin, quelques spots et on se serait cru en boite de nuit.

Une fois les yeux habitués à la pénombre, on s’aperçoit que c’est très grand ( 4 étages en fait ), et que tous les vendeurs, et vendeuses, sont à la hauteur du jeune homme de l’entrée…taille moyenne 1m80 pour les garçons, pas beaucoup moins pour les filles, beaux, minces, qui remuent en rythme et qui ne sont d’aucune aide pour les pauvres clients perdus.
Les quelques lumières sont là pour starifier les vêtements, des tee-shirts, des sweats, des jeans…finalement des vêtements tout ce qu’il y a de plus banal et qui deviennent si uniques.
D’ailleurs, pourquoi tous les sweats ont des manches si longues ? si quelqu’un a une explication…



Et toujours devant chaque armoire, chaque présentoir, chaque palier d’escalier, ces vendeurs insolemment beaux et souriants, et si innocemment inutiles.

Bon, après avoir suivi les indications hasardeuses des très beaux vendeurs, montée 3 fois les étages dans un sens et dans l’autre, pour finalement trouver à peu près ce que je cherchais…je suis sortie retrouver un peu de sérénité et de calme en me disant que, finalement, ce fut une expérience…intéressante et très marketing !

11 nov. 2008

New York part 5. Desperately seeking Madonna !

Indéniablement, il suffit de se promener sur Broadway pour se rendre compte que New York est la ville du spectacle, ou plus exactement des spectacles.

Le Las Vegas de la comédie musicale ! une multitude de lumières et de couleur, des affiches de toutes tailles couvrent l'artère si connue.

Et le monde qui grouille allant d'une salle à l'autre, entrant et sortant des théatres. Les rabatteurs au coin des rues proposant les meilleurs spectacles.




Alors nous avons décidé de suivre le mouvement et d'aller nous divertir à un "Show".

Mais quel spectacle aller voir ?

Après une recherche sommaire sur internet avant notre départ, je m'aperçois que Madonna passe à New York pendant que nous y sommes. Bonne aubaine, on m'a toujours dit qu'il fallait voir Madonna une fois dans sa vie et même si j'ai vu nombre consistant de concerts dans ma vie, je n'ai encore jamais vu Madonna.

Bon, je concède que Madonna n'est pas le show classique que l'on imagine aller voir à New York. Spontanément, on pense plutôt à des grands classiques : Chicago ( que nous sommes également allés voir), Grease ( encore et toujours), Les Misérables, A Chorus Line...bref le B.A. BA de la comédie musicale New Yorkaise

Mais bon, on m'a toujours dit que j'étais un peu Bling-Bling, alors autant assumer jusqu'au bout, et va pour Madonna !

Aussitôt dit, aussitôt fait, me voici à la recherche de 2 billets pour le concert « sold out évidemment » au Madison Square Garden.
Eh bien, Madonna, ça se mérite !


Mais, néanmoins, nous prendrons l’avion avec nos 2 billets, presque des golden tickets, au prix qu’ils m’ont coûté…mais c’est Madonna, alors on ne regrettera pas ! D’autant qu’avant notre départ, elle était passée par le Stade de France, et ceux de nos amis qui y étaient ont trouvé ça plutôt bien …


Donc, resituons la situation :

Postulat n°1 : Madonna est une grande star depuis le début des années 80 ; on le sait parce qu’on a tous, du moins ceux qui étaient nés dans les années 80, écouté et dansé sur les tubes de Madonna ; et on continue d’ailleurs, un peu moins peut être, mais quand même.

Postulat n°2 : Madonna remplie des grands Stades à chaque tournée, c’est qu’il y a forcément une raison ! Même Chirac y est allé, c’était en 1987 et il avait même récupéré sa petite culotte…non mais alors !

Postulat n°3 : Madonna est très riche car c’est une « super business woman ». Mais peut on vraiment être à la fois une chanteuse et une « super business woman » ?

Postulat n°4 : Madonna est très en forme et elle aime danser, d’ailleurs elle ne fait pas son âge !
Comment fait-elle ?

Et alors, est ce que la combinaison de tout cela fait forcément un bon concert ?
Et d’abord, qu’est ce qu’un bon concert ?

Si l’on va au concert, c’est qu’on attend quelque chose de différent de ce que l’on écoute sur un CD . Parce que si on y réfléchit bien :



- A un concert, quand on est assis, on est mal assis
- Si on est debout, on est serré, compressé, bousculé, remué, essoré…
- Le son est en général pas terrible ( le summun : le Parc des Princes quand on est dans les gradins !) eton en ressort avec des bourdons dans les oreilles et plus de tympans du tout si on a eu la bonne idée d’être devant la colonne « de 8m de haut » de baffles
- Ca commence toujours à 22h alors qu’il est marqué 20h sur le ticket, et il n’y a vraiment rien à faire pendant ce temps là
- Ah si, écouter la première partie…qui la plupart du temps n’est pas terrible ; et même si c’était bien, ce n’est pas pour ça qu’on est venu !

Bref si l’artiste ou le groupe ne propose rien d’autre que de la musique de studio, alors forcément on s’ennuie !

Mais alors qu’attend-on d’un concert ?

Simplement de l’ambiance, de l’émotion, un partage, de l’enthousiasme, un échange…une communion musicale et artistique!
C’est vrai que dit comme ça on se croirait dans « la vie est un long fleuve tranquille » et son légendaire « Jésus Revient », mais il n’y a probablement rien de plus jouissif que de ressortir d’1h30 de concert avec le sourire au lèvre, de la musique plein le tête et surtout l’envie d’y retourner très vite !

Et ça, ça ne s’obtient que quand les artistes ont vraiment envi de partager cette émotion et ce moment avec le public ; et ça n’a rien à voir avec le fait d’être une star ou pas, c’est juste de la générosité.

Et ça…Madonna…c’est visiblement pas son créneau ! Madonna fait du business. Bien. Mais pour l’émotion et la générosité, Rien.

Donc, nous voici assis au Madison Square Garden. Très bien placés, juste en face de la scène. Des golden tickets, je vous avais dit ! et quand on sait que le MSG est probablement un peu plus petit que Bercy, c’était parfait.



On y est arrivé à 20h (c’était écrit sur le billet !), et là, évidemment, on a attendu jusqu’à 22h …mais il n’y avait même pas de 1ère partie. 2h, assis sur un strapontin en plastique, sans rien faire, c’est quand même long !

Et , enfin, le concert a commencé. 1h30 sans s’arrêter, même pas le temps d’applaudir entre les morceaux, tout s’enchaine, comme à la télé sur MTV.


Un concert de Madonna est parfait, sans ironie aucune. Pas de temps mort, un son parfait ( le syndrome cd), plein d’images et de films, des danseurs, des voitures…bref du spectacle !




Et Madonna, elle se remue…on comprend pourquoi elle a la forme…on a pensé un instant à un Revival de Véronique et Davina…le problème c’est que l’aérobic, c’est tonique mais ce n’est pas évidement de chanter en même temps !

Alors Madonna chante en Play Back :
- elle peut remuer et danser autant qu’elle veut
- elle chante juste parce que tout est enregistré avant !
- donc c’est parfait ; elle est contente.


Le problème, c’est que nous, on s’est un peu embêté, et, à mon avis, on était pas les seuls.

C’était bien, très beau spectacle mais aucun partage, aucune émotion, on est là, elle est là mais on n’est pas ensemble. Elle fait son boulot et nous, on doit l’accepter et l’admirer. On doit tout prendre, d’un bloc et dire que c’est génial à la sortie.

Et bien non ! Ce n’était pas génial. Juste bien, un bon spectacle;

Mais Madonna est quand même une star et tout n’était pas décevant. Il y a eu des bons moments, notamment « I love New York » et ses invectives contre Sarah Palin. N’oublions pas que nous y étions juste 1 mois avant les élections et que ni Madonna, ni New York n’était très pro-Mc Cain !

( j’ai filmé avec un pauvre appareil photo…mais non seulement on ne voit pas vraiment mais en plus le son est vraiment mauvais…donc vive YouTube ! / http://fr.youtube.com/watch?v=vtPZtCRJgn4)


Alors, j’ai vu Madonna. Je regrette de ne pas y avoir été avant, dans les années 80, époque où elle faisait peut être un peu moins de marketing et de business, où elle avait encore à prouver qu’elle était une star. Je n’y retournerais pas. Dommage, mais nous y étions et ça restera quand même un bon souvenir
.


MADONNA

6 nov. 2008

New York part 4. Thé ? Café ? Non, Expresso !


" Un Expresso ( de l'italien Espresso) est un café très corsé avec un fort arôme, obtenu par percolation sous haute pression, c'est-à-dire en faisant passer rapidement de l'eau chaude sous une pression de 9 bars à travers du café finement moulu et torréfié. Cette opération se fait à l'aide d'une cafetière à expresso."


Après un voyage qui avait commencé tôt le jeudi matin ( levés 5h du mat' pour arriver évidemment 3h en avance à l'aéroport...) pour finir à 16h heure locale ( donc 22h en Europe) dans la chambre d'un des imnonbrables Hôtels New Yorkais, Dominique lança une idée toute simple et finalement banal pour nous, européens :

Je crois que j'ai besoin d'un bon café ! ( sous entendu, d'un expresso ...)

Prononcer une telle phrase à Paris ou à Milan serait d'une terrible banalité.

On aurait pris l'ascenseur, descendu nos 19 étages. nous serions sortis de l'hôtel et nous aurions tourné au coin de la rue pour enfin entrer dans un bistrot typique où nous nous serions assis au bar, ou sur une chaise en bois, face à face, autour d'une petite table ronde à la tablette en marbre gris cerclée de laiton. A moins, que nous n'ayons préféré la banquette en Skaï, moite et collante dans la chaleur de l'été indien.

Un serveur entre deux âge serait arrivé, pressé par on-ne-sait quelle urgence, nous demandant, en regardant la table d'à côté, ce que nous souhaitons boire.

- oui ? bonjour, deux expresso, s'il vous plaît ? serrés ? oui, s'il vous plaît. - ah monsieur, avec un verre d'eau. mmm

Très vite, 2 petits expresso fumants seraient arrivés, accompagnés de leur morceau de sucre et d'une petite cuillère, d'ailleurs toujours trop grosse pour la quantité de liquide contenu dans le fond de la tasse.

Nous les aurions bus, sentant le liquide brûlant couler dans la gorge, réprimant une grimace provoquée par l'amertume du robusta. Puis, de délectation, nous ne serions laissés aller en arrière, appréciant ce moment qui symboliserait tant le début de ces vacances.

... mais nous ne sommes ni à Paris, ni à Milan...mais à New York ! donc, reprenons l'histoire :

Nous avons pris l'ascenseur pour descendre les 19 étages nous séparant du sol et de l'expresso tant attendu.

Au coin de la rue, pas de bar typique mais un Starbuck Coffee...nous poussons la porte, et bien que j'ai tenté délicatement de mettre Dominique au courant que ce ne serait, peut être, qu'un lieu de désillusion, nous poussons la porte du Starbuck Coffee sur Penn Plaza.

Nous voici devant le tableau de choix ...en oui, le café aux USA se décline en une multitude de possibilités : café, moka, latté, frappuccino, cappuccino, mokaccino...mais rien sous la dénomination : expresso ; ah si, il est possible de rajouter un "expresso shot" dans la boisson choisie !

A moins, que pour faire plus local, nous ne préfèrerions opter pour une spécialité maison : café au lait parfumé au sirop de citrouille ( eh oui, tout NY prépare Halloween...)...mais tout cela ne répond pas à notre besoin primaire : trouver un expresso, un vrai, de ceux que l'on sent glisser au fond de la gorge et qui se résume à un fond de tasse bien noir !

Nous en arrivons très rapidement à la conclusion que si Starbuck a eu au moins le mérite de faire boire du café aux américains en proposant malgré tout des cafés d'origine ( si si)...

...ne rêvons tout de même pas, cela reste servi dans des gobelets en carton de 300 à 500ml ( avec lequel il est de bon ton de marcher rapidement dans la rue en tenant son "précieux" dans sa main droite et dans la gauche le téléphone) et l'expresso semble être une valeur inconnue Outre-Atlantique.


Alors, pour éviter de nous noyer dans tant de liquide, nous repassons la porte dans l'autre sens, et nous voilà partis pour une longue déambulation dans les rues de Manhattan.

Après une longue promenade, sans rire nous avons dû marcher pas loin de 45mn, sans l'ombre d'autre lieu que des Starbucks, l'horizon commença à s'éclaircir à la vue d'une devanture familière. Façade mélangeant vitre et bois imprimé, plaques de bois au mur gravées d'étiquettes de grands vins, affiches rétro mais si typiquement parisiennes. petites tables rondes en terrasse, chaises en bois et tablettes en marbre ! même la banquette était là, pas en Skaï mais en velours foncé. Le grand panneau en bois à l'entrée parlait un langage si évident : cassolette d'escargot, soles meunières, pot-au-feu

Nous étions devant un restaurant/brasserie Français ! et là, impossible d'imaginer qu'il n'y ait pas de machines à Expresso ...

C'est ainsi, qu'à peine arrivés à New York, nous nous sommes retrouvés attablés en terrasse d'un restaurant français, à boire un petit expresso ...

Ceci étant, la problématique du "bon petit café" fut cruciale pendant tout le séjour. Nous la résolûmes partiellement, du moins le matin, en allant prendre notre petit déjeuner dans un établissement "typiquement non-dépaysant" mais tellement européen : Le Pain Quotidien ( chaine Belge, pour ceux qui ne le sauraient pas ! et qui fait un bon expresso, comme ici, dis !)

Pour lancer le débat, il serait intéressant de comprendre pourquoi tant les Anglais que les Américains s'évertuent à confondre thé et café pour ne servir qu'une seule et unique boisson insipide.

Serait ce que les anglais, ou plus exactement les Irlandais, installés en masse sur la côte Est, avaient pris l'habitude de discuter sur leur pas de porte, tasse de café à la main, faisant fi du temps pluvieux si typique Outre-Manche ? Serait ce qu'ainsi ils auraient peu à peu innondé leur café et pris l'habitude de le boire ainsi, tout trempé d'eau de pluie ? Le mystère reste entier...

Mais, l'hypothèse se tient, finalement les cafés serrés se boivent dans les pays du sud...où l'on manque cruellement d'eau !


Allez, je vous quitte,je vais aller me faire un p'tit noir.







3 nov. 2008

New York part 3. Belle rencontre à Brooklyn...




Je ne vous raconterai pas toute l'histoire de "comment je connais Sophie Blackall", mais voilà, je connais Sophie Blackall.

J'imagine que, comme la plupart des gens, vous ne la connaissez pas...eh bien ce n'est pas grave je vais faire les présentations.

Pour commencer, Sophie Blackall habite New York, et plus précisément Brooklyn, depuis près de 8 ans maintenant.
L'anecdote amusante est qu'elle a gagné une carte verte à la loterie...eh oui, ça marche parfois ! En effet, Sophie Blackall n'est pas américaine mais australienne, et visiblement, elle se sentait un peu à l'étroit sur son "île", du moins professionnellement parlant.

Le fait qu'elle habite Brooklyn n'a aucun intérêt en soi, si ce n'est que cela nous a fait prendre le train, ce vendredi 10 octobre au matin : direction Brooklyn et plus spécifiquement Arrêt Cobble Hill.
Aller à Brooklyn, ce n'est pas une évidence pour les touristes de base que nous sommes.

Tout d'abord, il y a plein de choses à faire dans Manhattan, surtout en ne restant que 4 jours sur place.

Ensuite, pendant des années, Brooklyn a eu mauvaise réputation. En effet, la ville fut longtemps occupée par les classes ouvrières pauvres et fut ainsi l'endroit rêvé pour les dealers et gangs en tout genre.

Depuis quelques années maintenant, nombre d'écrivains ( comme Paul Auster par exemple) et artistes connus ont pris possession de cette banlieue, rejoints depuis une dizaine d'années par les "bobos", jeunes branchés et familles aisées à la recherche de logement encore un peu moins cher qu'à Manhattant ( plus pour longtemps !) et surtout d'un cadre de vie plus agréable et plus calme : moins de hauteur, moins de monde, plus résidentiel, des parcs et des "playgrounds", de belles maisons et des rues arborées.

Ce qui est marquant quand on arrive directement de Manhattant par le train, c'est le calme et le fait que l'on entend les oiseaux !


mais l'inconvénient quand on prend le train...c'est que le pont de Brooklyn, si connu par tous notamment grâce au marathon de NY, restera pour nous une construction virtuelle et photographique à nos yeux...car le train n'a pas pris le pont !

Donc, nous voici à Brooklyn, avec peu d'idées sur là où nous allions, si ce n'est un échange de mail très sympathique et le plan très détaillé fourni par Sophie Blackall pour arriver chez elle.

Et c'est un autre Greenwich que nous découvrons ! Des arbres, des rues calmes, une réelle sérénité et quiétude qui donne envie de se promener et de flâner. Nous avons arpenté des rues ombragées et longées les jardinets des maisons traditionnelles, si représentatives de New York. Peu de voiture et de monde dans les rues.



Déjà Halloween se préparait, et aux détours de ces rues calmes, nous avons rencontré des maisons déjà décorées de citrouille et squelettes si chers aux américains qui ont gardé la tradition de cette fête si populaire là bas.



Mais revenons à Sophie Blackall...

C'est dans une charmante petite maison qu'elle nous reçoit, avec cet accueil typiquement chaleureux des américains. Nous pénétrons dans un intérieur décoré de manière quasi-irréelle, des murs couverts de peintures et objets très absurdes et amusants, de masques et de poupées étranges.

C'est tout son univers...ah, j'ai oublié de préciser mais Sophie Blackall est artiste-peintre, illustratrice et créatrice en tout genre.

A l'origine, elle est illustratrice de livres pour enfants ( et aussi parfois auteur) mais travaille également comme illustratrice dans des journeaux et magazines ; elle utilise principalement l'aquarelle ou l'encre chinoise ce qui donne une finesse et une délicatesse particulière à son travail.



Mais surtout, et notamment dans les illustrations et aquarelles plus enfantines, elle rapoute toujours une touche d'humour qui ne peut que donner le sourire à chacun de nous, grands et petits.







Bon, le but du blog n'étant pas de faire la promotion des dessins et aquarelles de Sophie Blackall, je vais arrêter de copier tout son site sur ce blog...si vous voulez la découvrir de manière plus poussée, allez directement sur son site : http://www.sophieblackall.com/ ou encore sur sa page Facebook.

Mais au delà des aquarelles, nous avons découvert une autre facette de Sophie Blackall, plus étrange et cassant plus l'image qu'elle peut donner, à savoir une personne très calme et sereine, voire naïve. Eh oui, il y a en chacun de nous une face cachées parfois très surprenante...

Alors restons dans l'univers enfantin et prenons un objet innocent, au charme suranné : la poupée de nos grand-mères. Quoi de plus innocent que les poupées anciennes, avec leurs têtes en porcelaine et leurs corps en tissu remplis de paille, un léger sourire sur les lèvres et les paupières qui s'abaissent lorsqu'on veut les prendre et les coucher pour un endormissement immédiat, jusqu'à la prochaine fois...à l'époque, même les poupées ne discutaient pas pour dormir ! aujourd'hui, elles pleurent, réclament ...

Eh bien, non, Sophie Blackall en a décidé autrement, la poupée ne sera pas un ange mais deviendra un être étrange et indéfinissable, une créature monstrueuse bien n'étant pas effrayante. C'est donc aussi ça le dada de Sophie Blackall.

Jugez par vous même : c'est surprenant et déroutant mais, somme toute, intéressant dans l'idée et la réalisation.





Pour ceux qui ont des enfants (petits), testez l'effet il est lui aussi surprenant. Ils ont moins d'a priori que nous les adultes et voient ses poupées avec une candeur très innocente, elles ne leurs apparaissent pas effrayantes ou laides mais si étrange et amusante que cela leur donnerait presqu'envie de faire pareil avec leur Barbie !

HAPPY PUMPKIN DAY TO ALL OF YOU

J'en profite pour faire un aparté sur Halloween qui servira de transition vers Noël. Pour rester dans l'esprit d'Halloween, découvrez, si vous ne le connaissez pas déjà, un film magnifique :

L'etrange Noël de Mr Jack ( A nightmare before Christmas)

ou comment le Pumpkin King ( ou roi des citrouilles et d'Halloween) en ayant assez d'organiser Halloween, capture le Père Noël et se met en tête d'organiser Noël !

Un régal que ce soit le scénario, la réalisation, l'animation, la musique ! A découvrir absolument pour les grands et les moins grands.
 
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