3 nov. 2008

New York part 2. Entre Fantasme et réalité...



Jeudi 9 octobre, nous nous sommes donc envolés pour New York.

Voyage souvenir pour moi puisque j'y étais déjà allée ( ...à 16 ans... donc cela fait déjà quelques années) et découverte complète pour Dominique qui ne connaissait New York que par les Photos, les On-dit et Sex & The City.

Quoiqu'il en soit, nous sommes partis avec des attentes et des idées, souvent préconçues, car tout le monde a un avis sur New York, que l'on connaisse la ville ou pas.

Mais finalement, y a t il une véritable différence entre les souvenirs, les fantasmes et la réalité ?

Quand on a 16 ans, la vie à New York se résume en gros à quelques idées simples : des buildings très haut, des boites de nuit, faire la fête et se balader avec les copains, pas toujours très intelligemment ( du genre en pleine nuit le long de Central Park !) .
Evidemment, tout n'est pas forcément idyllique, car même à 16 ans, on voit bien que : c'est sale, le metro est pire qu'un coupe-gorge, il y de la drogue et des voyous à tous les coins de rue, surtout ceux de la 42ème rue ( où justement arrivait le bus qui, tous els soirs, nous amenait du New Jersey, nous les jeunes filles de bonne famille en vagabondage dans la grande ville dangereuse).

Alors quand on y retourne quelques ...24 ans plus tard, on s'attend à voir New York de la même manière...et bien heureusement, ce n'est pas le cas !
Eh bien oui, New York, avec des yeux de 40 ans, ne ressemble pas du tout au New York de l'adolescence !

Tout d'abord, les gratte-ciels sont beaucoup moins impressionnant 24 ans après ! Peut être parce qu'entretemps j'ai grandi(...?) ou parce que depuis lors, on en voit partout, de plus en haut et de plus en plus beau, alors ça n'impressionne plus tellement ! à moins qu'à 40 ans, on perde sa capacité à s'étonner et à être impressionné... Le fait est que finalement, ils ne paraissaient pas si grands et pas si nombreux !
Et puis, New York en 2008, n'est pas aussi propre que Genève, mais ça n'a quand même plus rien à voir avec ce que c'était à l'époque.
La 42ème rue a été débarrassée de ses junkies, remplacés par des théâtres et des Mc Do, et les petites boutiques de pin's ( c'était la mode à l'époque) et de tee-shirt Rock'n Roll ont été cédés à de chaines de marques de sport et par des théâtres aux enseignes lumineuses et accrocheuses.
Le métro y est maintenant très fréquentable,... nous ne l'avons quand même pas testé la nuit, mais la journée ce n'est assurément plus le coupe-gorge que ce pouvait être.
Et pour ce qui est des boites de nuit, fiesta & co, impossible de donner un quelconque comparatif, car nous avons été très sages...effet de l'âge ou influence de Dominique qui n'est pas très adepte ?

Quant à Dominique, New York existant essentiellement à travers Woody Allen et les belles filles de Sex & The City, il a pris son parti et décidé de découvrir la ville sous tous ses angles à la quête éperdue de Samantha...
Je ne m'avance pas trop en disant qu'il n'a pas été déçu, d'autant qu'il faisait 25° et que tout le monde était en petite tenue d'été, donc pas trop couvert, et que oui ! à New York, il y a beaucoup de jolies filles !

Donc le 9 octobre, nous avons atterri à New York...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ah ce Bricou, nec varietur.
Très émouvante analyse entre la différence des perceptions du monde environnant entre l'extrême jeunesse et la post-jeunesse.
mais il est vrai que la Pomme s'est bien fardée en quelques années.

 
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